« Tous à la Messe de minuit »
Cette chanson est née d’un souvenir qui revient chaque année, comme une lumière douce au cœur de l’hiver: la messe de minuit. Pour moi, ce n’est pas seulement un rite, c’est un rendez-vous de cœurs. On s’y retrouve en famille, entre amis, avec ce mélange de sérénité et de joie simple qui fait du bien. On chante des airs qu’on connaît depuis toujours, on se regarde dans les yeux, et tout s’éclaircit un peu.
Après, il y a le réveillon — les maisons qui sentent bon, les cuisines de nos mères, les rires qui voyagent d’une pièce à l’autre. On retombe en enfance sans s’en rendre compte. On offre et on reçoit, mais surtout, on se donne du temps. Ce moment-là, je voulais l’attraper sans le déformer: la chaleur, la tendresse, le bonheur de se revoir, du plus jeune au plus vieux.
“Nous irons tous à la messe de minuit”, c’est une chanson pop au piano, lumineuse et apaisante. La voix reste proche, claire, sans en faire trop. Je voulais qu’on entende le texte, qu’on sente la communion, sans artifices. Devant la crèche, nous serons tous ravis: il y a là une simplicité qui me touche — pas besoin de grands mots quand le cœur sait déjà.
Si cette chanson vous accompagne un moment, à la maison, sur la route, ou au retour de la messe, alors j’aurai réussi ce que je cherchais: vous rappeler cette douceur-là, cette évidence d’être ensemble. Merci de l’écouter, et de la partager avec ceux que vous aimez. Bonne nuit, et joyeuse messe de minuit.
Claude G
À propos de “Des étincelles à Noël”
Noël, pour moi, c’est bien plus qu’une date sur le calendrier. C’est un moment suspendu où la lumière, la chaleur humaine et la joie simple reprennent toute la place. Avec “Des étincelles à Noël”, j’ai voulu capter cette magie qui nous rassemble, ce bonheur contagieux qui fait briller les yeux des petits comme des grands.
J’ai puisé dans mes souvenirs : les rires dans la neige, les maisons illuminées, les retrouvailles en famille, les câlins qui réchauffent le cœur. J’ai voulu écrire une chanson qui chasse la grisaille, qui donne envie de chanter, de danser, de s’embrasser sous les lampions. Une chanson qui fait du bien, tout simplement.
Dans un monde où tout va trop vite, Noël reste pour moi un refuge, un temps pour ralentir, pour savourer la présence des gens qu’on aime. “Des étincelles à Noël”, c’est mon invitation à célébrer la vie, à semer la joie autour de soi, et à laisser le fameux “Ho ! Ho ! Ho !” du Père Noël rallumer l’étincelle dans nos cœurs.
J’espère que cette chanson vous accompagnera, vous fera sourire, et ajoutera un peu de magie à vos fêtes.
Claude G
J’ai écrit cette chanson comme on ouvre un vieux coffre à souvenirs, celui qui sent la cire d’abeille et le bois d’épinette. C’est un retour à Sainte-Rose-du-Nord, mon village natal, là où l’hiver a toujours eu le goût du vent du Saguenay et la couleur des montagnes de glace.
La petite église, c’est le cœur du village, mais aussi le cœur de mon enfance. Je revois encore la neige qui tombe doucement sur la rue du quai, les pas qui crissent sous nos bottes, les joues rougies par le froid. À l’intérieur, tout est chaleur : le bois, la lumière tamisée, les voix de la chorale qui montent vers la voûte.
Chaque Noël, la messe de minuit était un rituel sacré. J’avais huit ans, et tout me semblait immense : le chemin de croix peint à la main, les Épitres que je lisais d’une voix tremblante, la chorale qui chantait des airs divins. C’était simple, mais c’était tout.
J’ai voulu garder l’arrangement épuré, pour laisser la place à la voix, aux mots, à l’émotion brute. La guitare, l’harmonica, les harmonies discrètes : tout ça, c’est pour recréer cette atmosphère feutrée, ce sentiment d’intimité et de nostalgie.
Au fond, cette chanson, c’est une lettre d’amour à mon village, à ma famille, à tous ceux qui portent en eux la tendresse d’un souvenir d’enfance. J’espère qu’en l’écoutant, chacun pourra retrouver un peu de sa propre petite église, là où tout commence.
Claude G
« Ça sent bon Noël »
Noël, c’est d’abord une histoire de voix.
Dans « Ça sent bon Noël », j’ai voulu retrouver cette chaleur humaine qui naît quand on chante ensemble, sans artifices, sans rien d’autre que nos cœurs et nos voix.
Ici, pas d’instruments : tout est porté par la polyphonie vocale, par l’entrelacement de trois voix – une sœur à la voix douce, deux frères, l’un ténor, l’autre au timbre velouté.
Chacun apporte sa couleur, sa sensibilité, et ensemble, ils tissent une tapisserie sonore où chaque ligne mélodique se répond, se soutient, s’élève.
Cette chanson, c’est un retour à l’essentiel : la magie de Noël, ce n’est pas les cadeaux ni les décorations, mais la chaleur des retrouvailles, la mémoire de ceux qui nous ont quittés, la joie simple de partager un moment vrai.
Les voix se mêlent, se séparent, se retrouvent en chœur, comme une famille autour de la table, comme des souvenirs qui réchauffent l’hiver.
« Ça sent bon Noël », c’est une invitation à écouter autrement : à sentir battre les cœurs, à laisser la polyphonie nous envelopper, à retrouver, le temps d’une chanson, la magie pure et fragile de l’enfance.
Claude G
« Noël d’amour »
« Noël d’amour, c’est une chanson qui me tient particulièrement à cœur.
Je l’ai écrite en pensant à toutes ces familles qui, parfois, traversent des moments difficiles, surtout pendant le temps des Fêtes.
On a tous connu, un jour ou l’autre, cette inquiétude enfantine : “Est-ce que le Père Noël va passer ? Est-ce qu’on aura des cadeaux ?”
Mais derrière cette attente, il y a surtout l’amour, la chaleur, la solidarité qui unissent une famille.
Dans cette chanson, j’ai voulu donner la parole aux enfants, à leur naïveté, à leur spontanéité, mais aussi à la tendresse rassurante d’une mère qui, malgré les épreuves, promet que la magie de Noël sera toujours là.
Même si les cadeaux sont plus petits, même si la vie est parfois plus dure, l’essentiel reste : l’amour qu’on partage, les souvenirs qu’on crée ensemble.
J’ai aussi voulu retrouver, à travers les chœurs d’enfants, cette ambiance des Noëls d’antan, où la fête était avant tout un moment de rassemblement, de simplicité, de lumière dans la nuit.
“ Noël d’amour ”, c’est un hommage à tous les parents qui se battent pour offrir du bonheur à leurs enfants, et à tous les enfants du monde, pour qui Noël doit toujours rimer avec espoir et tendresse. »
Claude G
« Notre invitée à Noël »
« Pour moi, Noël ce n’est pas seulement un réveillon, c’est surtout un moment où la famille se rassemble autour de celle qui veille sur nous toute l’année.
Dans cette chanson, j’ai voulu renverser un peu les rôles : au lieu que ce soit encore maman qui s’occupe de tout, ce sont son mari et ses enfants qui prennent la cuisine d’assaut pour lui offrir une vraie fête.
Ce morceau est un merci tendre, une façon de dire à celle qu’on aime : “Ce soir, c’est toi qui te reposes, c’est nous qui prenons soin de toi.”
C’est une ballade douce, simple et chaleureuse, à l’image d’un repas en famille, rempli de lumière et de gratitude.
Je dédie Pour mon amour à Noël à toutes les mères — et à tous ceux et celles qui, dans l’ombre, veillent avec amour sur les leurs, sans toujours recevoir l’applaudissement qu’ils méritent. »
Claude G
« Le Père Noël s’adresse à tous les enfants du monde »
Depuis toujours, Noël est pour moi un moment de lumière, de chaleur et d’espoir. Mais derrière la magie, il y a aussi la réalité de milliers d’enfants qui, chaque année, vivent des situations difficiles, parfois même douloureuses. J’ai voulu donner la parole au Père Noël, non pas seulement comme celui qui distribue des cadeaux, mais comme un grand-papa bienveillant qui écoute, qui comprend, et qui porte les rêves et les peines des enfants du monde entier.
Dans cette chanson, le Père Noël s’adresse directement aux enfants, avec tendresse et sincérité. Il partage leurs souhaits, leurs joies, mais aussi leurs inquiétudes. Il lit les messages venus de partout : d’un pays en guerre, d’une maison où la paix manque parfois, ou d’un foyer rempli d’amour et d’attentes. À travers ces voix, c’est l’enfance universelle qui s’exprime, avec ses questions, ses peurs, mais surtout son immense capacité à espérer.
Mon souhait, en écrivant ce texte, était de rappeler que l’amour est plus fort que tout. Que même dans les moments sombres, il y a toujours une place pour la tendresse, la solidarité, et la joie partagée. Noël, ce n’est pas seulement une fête : c’est un élan du cœur, une invitation à prendre soin les uns des autres, à croire en la bonté, et à semer un peu de lumière autour de soi.
J’espère que cette chanson touchera petits et grands, et qu’elle rappellera à chacun que, malgré les épreuves, la magie de Noël existe partout où l’on choisit d’aimer.
Claude G
« Les dîners du Jour de l’an chez les Girard »
Vous savez, je suis un gars qui aime comprendre le monde, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Mais il y a des choses qui ne s'expliquent pas juste avec la science, ça se vit avec le cœur. Et pour moi, les Jour de l'an chez les Girard, à Sainte-Rose-du-Nord, c'était ça : des moments où le temps s'arrêtait, où le fun était pogné, et où le cœur était gai pour toute l'année.
Cette chanson, c'est un voyage dans mes souvenirs. C'est l'odeur du poêle à bois, le bruit des bottes dans l'entrée, les manteaux qui s'empilent sur les lits. C'est le punch de ma mère, les blagues des vieux fanfarons, et le plancher qui craque quand on swingue la bacaisse ! C'est aussi ces moments plus intimes, comme la bénédiction de grand-père Ernest et grand-maman, où on sentait toute la force de la famille.
J'ai voulu que la musique soit à l'image de ces fêtes : entraînante, joyeuse, avec ce petit côté médiéval-folk qui nous ramène à nos racines, à une époque où la vie était peut-être plus simple, plus connectée. On a mis le paquet sur les instruments d'époque – vielle à roue, luth, flûtes en bois – et des percussions qui donnent envie de taper du pied. Le but, c'est que ça vous donne le goût de danser, de rire, et de vous rappeler vos propres souvenirs de famille.
Parce qu'au final, même si les années filent, ces moments-là, on s'en souvient, on se les raconte. C'est ça, la vraie richesse.
Alors, montez le son, et "Hé! Bonne année!" à tous ! J'espère que ça vous plaira autant que j'ai eu de plaisir à la créer.
Claude G
« La légende de la Descente-des-Femmes »
Cette chanson raconte une vieille légende du Saguenay, celle de la Descente-des-Femmes. Il y a plus de quatre cents ans, trois femmes amérindiennes, en chicane avec leurs maris, ont pris le large sur le Saguenay, pagayant à la force des bras, bravant les éléments et l’inconnu. Leur histoire, transmise de génération en génération, fait partie du patrimoine vivant de notre région. C’est un hommage à leur courage, à leur détermination, et à la mémoire des peuples qui ont façonné notre territoire.
Pour rendre hommage à la nation innue, qui habite le Saguenay–Lac-Saint-Jean depuis des millénaires, j’ai choisi de terminer la chanson par un court passage en innu-aimun, leur langue ancestrale. Ce n’est pas une fantaisie musicale, ni un effet de style : c’est un vrai message, porteur de sens et de respect.
Le dernier bridge,
Nin anite uauitshitakanuat
« Je me souviens de celles de la Descente-des-Femmes »
Ekuannu utshekat manitua
« Ainsi va l’esprit maintenant »
C’est une façon de dire que leur histoire continue de vivre en nous, dans nos mémoires et dans l’âme du Saguenay.
Puissiez-vous entendre, à travers cette chanson, le battement du tambour innu, la force des femmes, et la voix de la terre qui nous relie tous.
Claude G
« Le troubadour du fjord »,
c’est un peu mon carnet de souvenirs, une traversée du temps et des saisons, entre Montréal et Sainte-Rose-du-Nord. J’ai voulu raconter, à ma façon, tout ce qui fait la richesse de nos hivers, de nos veillées, de nos familles et de nos villages.
Ce n’est pas une chanson de Noël, mais on y retrouve l’esprit des Fêtes : la chaleur humaine, la nostalgie, les histoires qu’on se raconte autour d’un feu, pendant que la neige tombe doucement dehors.
À travers les “je me souviens”, je rends hommage à ceux et celles qui m’ont marqué : les pêcheurs, les marins, les anciens du village, ma famille, mes amis. Chaque image, chaque détail, c’est un clin d’œil à notre coin de pays, à nos traditions, à cette façon bien à nous de traverser l’hiver, ensemble.
J’ai choisi un style western folk pour donner à la chanson un souffle d’aventure, un goût de grands espaces, comme un voyage sur les routes enneigées du fjord. Mais au fond, c’est une chanson de cœur, une invitation à se souvenir, à célébrer ce qui nous unit, sans jamais tomber dans les clichés.
C’est mon histoire, mais c’est aussi un peu la vôtre.
Bonne écoute, et bon voyage dans mes souvenirs.
Claude G
« Les anses de mon village »
« Les anses de mon village, c’est un clin d’œil à mon coin de pays, Sainte-Rose-du-Nord, au Saguenay. C’est là que j’ai grandi, entre l’anse-du-milieu, l’anse d’en-haut, l’anse d’en-bas… et tous ces petits bouts de grève où on se retrouvait pour pêcher, fêter, raconter des histoires et, surtout, danser.
Cette chanson, je l’ai écrite comme on lance une invitation : viens donc faire un tour, enlève tes bottes à vêler, puis embarque dans la veillée! C’est un rigodon du jour de l’an, fait pour rassembler le monde, jeunes et vieux, autour d’un bon feu, d’un bon verre, pis d’un plancher qui craque sous les pas.
J’y ai mis des souvenirs de jeunesse, des images de la rivière, des samedis soirs sur le quai, pis l’esprit de famille qui flotte dans l’air du temps des Fêtes. C’est une chanson pour se rappeler d’où on vient, pour célébrer nos racines, pis pour faire lever le party, peu importe où on est rendu.
Alors, attache ta tuque, pis viens danser avec nous dans les anses de mon village! »
Claude G
« La jument Nelly, c’est pas juste une chanson inventée. C’est une histoire vraie, une histoire de famille. Mon père avait vraiment une jument qui s’appelait Nelly. C’était la plus belle, la plus fière, la plus attachante des juments. Chez nous, tout le monde l’aimait : les enfants, les voisins, même les autres chevaux du rang !
Nelly, elle avait son caractère. Elle était douce, mais pas facile à impressionner. Elle choisissait à qui elle voulait bien accorder un peu d’attention. On la voyait galoper dans la clairière, la crinière au vent, et on avait l’impression qu’elle dansait juste pour nous.
Un jour, elle s’est blessée, et ça a mis fin à sa carrière. Je me souviens encore du jour où mon père a dû la vendre… On a tous pleuré, même les plus durs de la famille. Cette chanson-là, c’est un hommage à Nelly, mais aussi à tous ces animaux qui marquent nos vies, qui deviennent des membres de la famille à part entière. C’est une façon de se rappeler d’où on vient, et de partager un peu de cette tendresse-là avec vous. »
Claude G
Avec « Hommage aux hommes de la forêt », on plonge au cœur de l’âme québécoise, là où la nature est à la fois majestueuse et impitoyable. Cette chanson, c’est un clin d’œil à tous ces bâtisseurs silencieux, ces bûcherons qui ont façonné nos paysages et nos histoires, souvent au péril de leur vie.
L’idée, c’était de recréer l’ambiance des veillées d’antan, quand les anciens racontaient leurs exploits et leurs peines autour du poêle à bois. C’est pourquoi la chanson s’ouvre sur une narration, une voix d’homme mature, pleine de vécu, qui nous prend par la main et nous emmène directement dans le camp de bûcherons. On y entend le crépitement du feu, on sent le froid de l’hiver et l’odeur des conifères. C’est une voix qui a vu passer les tempêtes, qui a connu la dureté du métier, mais aussi la fierté et la camaraderie.
Puis, sur les refrains, la musique entre en douceur, portée par des harmonies de voix plus jeunes, masculines et féminines. C’est la nouvelle génération qui prend le relais, qui chante sa gratitude et son respect pour ces hommes qui ont tout donné à la forêt. C’est un pont entre le passé et le présent, un hommage vibrant à leur courage, leur résilience et leur amour du travail.
« Hommage aux hommes de la forêt », c’est plus qu’une chanson, c’est une histoire. Une histoire de mains gercées, de souvenirs gravés dans la peau, de sacrifices et de bonheurs simples. C’est un rappel que derrière chaque arbre abattu, il y a des vies, des passions, et un héritage précieux.
J’espère que cette chanson vous touchera autant qu’elle m’a touché en la créant. C’est un morceau qui sent le vrai, le vécu, et qui, je l’espère, fera briller les souvenirs de tous ces hommes de la forêt.
Claude G et Steve Nantel
« Les enfants dans la lune »
Quand j’étais petit, on me disait souvent que j’étais « dans la lune ». Je partais dans mes pensées, je rêvais, j’inventais des mondes. Avec le temps, j’ai compris que ce n’était pas un défaut, mais une richesse. Les enfants ont ce don incroyable de s’évader, de voir plus loin que le quotidien, de croire que tout est possible.
Avec cette chanson, j’ai voulu rendre hommage à cette part d’innocence et de liberté qu’on porte tous en nous, mais qu’on oublie parfois en grandissant. J’invite les adultes à laisser les enfants rêver, à les accompagner dans leurs découvertes, leurs erreurs, leurs questionnements. À leur donner le droit de pleurer, de s’amuser, de se tromper, de s’indigner aussi, parce que c’est comme ça qu’ils grandissent et qu’ils construisent leur monde.
« Les enfants dans la lune », c’est une chanson qui parle de bienveillance, de patience, et surtout d’espoir. Parce que chaque enfant qui rêve, c’est un peu d’avenir qu’on protège. Et si on prenait le temps, nous aussi, de partir dans la lune de temps en temps ?
Claude G